S’en prendre à Vian en treize chansons – peut-être douze, mais ça porte bonheur - treize à la douzaine en tout cas, c’est pénétrer au cœur de l’univers de Vian. Ce cœur qui s’est révélé si fragile. Celui aussi qui bat au rythme de la musique, ici celle du jazz qui aimante la planète Vian. Lestée d ‘un pianiste, Jean Sallier-Dolette, jazzman jusqu’au bout des ongles et du saxophone de Fred Buram Nini ne fait pas dans la déférence, son Vian ça n’est pas du consensuel (un mot qui peut prêter à jeux de mots), c’est une relecture musicale du monde de l’auteur. Qui aime bien châtie bien (et non châtre bien !) et cette dimension critique de Vian ajoute pourtant à l’amour qu’on a pour lui, qu’elle a pour lui. Vian est bien là, présent sur scène, entre masculin et féminin au rythme de ses propres chansons, superbement présent.
«...Dans une ambiance sensuelle et théâtrale, ce petit bout de femme qui ne donne pas sa part aux chiens nous offre son cocktail personnel et détonant des chansons de Vian sur musique jazzée.»
Nini Dogskin
Tour à tour comédienne, chanteuse cabaretière frondeuse, zazou et musicienne – pas toujours le tout en même temps – Nini Dogskin n’en finit pas d’étonner, dévorant la scène comme d’autres les kilomètres.
Jean Sallier Dolette
Pianiste de jazz, accompagnateur et compositeur, il a sillonné la France, de trios en big band, d’orchestres en enregistrements studio, de projets en concerts. Alchimiste de combinaisons inconnues, étonnant d’humanisme mélodique.
Fred Buram
Le saxophone de Fred Buram suscite les vertiges du président, Prez, Lester Young il va de soi…
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